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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 22:09

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Election de François Ier : le triomphe du modernisme pur et dur

 

 

Aucun vaticaniste n’avait prévu l’élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio. Sans doute à cause de son âge avancé (76 ans et demi), de son état de santé (il n’a qu’un seul poumon depuis l’âge de vingt ans) et de son profil généralement jugé beaucoup plus progressiste que celui de Benoît XVI. Pourtant l’ancien archevêque de Buenos Aires était celui qui avait obtenu le plus de voix lors du conclave de 2005 derrière Josef Ratzinger. Preuve qu’il est considéré comme l’un des prélats les plus ouvertement modernistes, il avait alors reçu le soutien des partisans du défunt cardinal Martini, chef de file des éléments les plus progressistes. Sauf énorme surprise, tout laisse donc à penser que le règne de François Ier marquera une inflexion à gauche. D’ailleurs, beaucoup de traditionalistes qui, fort naïvement, avaient salué l’élection de Jean Paul II en 1978 et de Benoît XVI en 2005, croyant voir en eux d’authentiques conservateurs, sont cette fois amers et inquiets si l’on en juge par ce que l’on peut lire sur les différents forums. 

 

Ainsi le journaliste Yves Daoudal qui avait toujours manifesté jusque-là la plus extrême déférence envers les précédents occupants du siège de Pierre se montre très sévère sur son blog envers le successeur de Benoît XVI : « (Bergoglio) a choisi un nom qu’aucun pape n’avait porté. C’est la première fois depuis un certain Landon qui ne fut pape que pendant six mois au début du Xesiècle. Cela montre la volonté de ne pas s’inscrire dans une lignée (dans une… “tradition”). On peut l’interpréter autrement, mais on peut aussi l’interpréter comme cela, surtout dans le contexte. D’autant qu’il refuse aussi d’être François Ier, donc de créer éventuellement une lignée. Il est le premier pape à paraître au balcon de Saint-Pierre de Rome sans aucun ornement liturgique, et ne daigne revêtir une étole que pour la bénédiction urbi et orbi, récitée et non chantée. Il commence son allocution par “Bonsoir” et la termine par “Bonne nuit”, comme tous ces prêtres réfractaires à tout esprit liturgique qui commencent la grand-messe par “Bonjour à tous” et la terminent par “Bon dimanche”. Il s’exprime exclusivement en tant qu’évêque de Rome, et ne s’adresse qu’aux Romains, alors qu’il a devant lui des gens du monde entier, et par la télévision le monde entier. » 

 

L’élection de Jorge Mario Bergoglio peut en effet s’analyser comme un désaveu de Josef Ratzinger qui a peut-être été contraint à la démission par encore plus progressiste que lui. Certes, tous les deux sont des modernistes, adeptes de Vatican II et de la révolution doctrinale, liturgique, disciplinaire et pastorale qui en est issue comme l’étaient du reste les 115 cardinaux électeurs tous nommés soit par Karol Wojtyla, soit par Josef Ratzinger. Mais si le modernisme des deux derniers savait parfois se déguiser sous des oripeaux apparemment traditionnels, celui de Bergoglio est beaucoup plus brut de décoffrage. En tant qu’archevêque de Buenos Aires, cet Argentin d’origine italienne qui a interdit l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum dans son diocèse et qui n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour la messe tridentine non plus que pour les précieux et dorés ornements sacerdotaux (d’où le désarroi des tradis Ecclesia Dei et des éléments ralliéristes de la FSSPX) est allé très loin dans l’œcuménisme et le dialogue interreligieux et l’on peut s’attendre à de nouvelles “avancées” dans ce sens. Le 19juin 2006, au cours de la « troisième Rencontre de la communion fraternelle renouvelée des évangéliques et des catholiques » qui a eu lieu dans le stade Luna Park à Buenos Aires, Jorge Bergoglio est tombé à genoux pour être béni par les quelque vingt pasteurs protestants présents, c’est-à-dire par des personnes qui ont toujours été considérées comme des hérétiques par l’Eglise catholique. 

 

Mais c’est surtout envers les juifs que celui qui veut une « Eglise pauvre » (ira-t-il jusqu’à vendre ou offrir les trésors du Vatican ?) et attentive à l’environnement (c’est la mode de l’écologie !) a montré le plus d’affinités et de complaisance. Il a ainsi participé activement à des cultes talmudiques dans des synagogues,   […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:34

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Réforme de l’Education nationale :

un nouveau leurre

 

C’est devenu une habitude. Chaque nouveau ministre de l’Education nationale présente fièrement sa réforme de l’école, affirmant que grâce à ces innovations  le système éducatif français atteindra enfin l’excellence. Le communautaire Vincent Peillon ne fait pas exception puisque son projet de loi  qui est examiné ces jours-ci par l’Assemblée nationale avant d’être transmis au Sénat en avril est modestement destiné à « refonder l’école de la République », pas moins ! Conformément à la folle promesse présidentielle de Hollande, le texte confirme la volonté des pouvoirs publics de créer 60 000 nouveaux postes dans l’Education nationale alors même que nous croulons sous la dette et les déficits et que les perspectives économiques sont des plus sombres avec une croissance quasiment nulle. Chacun sait pourtant que la crise du secteur éducatif est structurelle et non conjoncturelle, qu’elle est d’ordre essentiellement qualitatif et non quantitatif. Les différents syndicats enseignants sont les premiers complices de cette débâcle, eux qui n’ont cessé de réclamer à cor et à cri au fil des années des moyens supplémentaires sans jamais s’interroger sur les causes profondes de l’effondrement du système éducatif à la française. L’immigration massive est évidemment l’un des facteurs essentiels de ce marasme (comment faire cours à des élèves de nationalités différentes dont certains parlent à peine le français et sont issus de familles polygames ?), tout comme le recours à des pédagogies rousseauistes mettant l’enfant (l’apprenant comme le dit le jargon des technocrates) et non le savoir au centre du système éducatif. Beaucoup d’enseignants se plaignent d’être transformés en gardiens de zoos ou en assistantes sociales et de ne pas pouvoir comme ils le souhaiteraient transmettre des connaissances. Il faut avoir récemment corrigé des copies de lycéens dans des disciplines littéraires pour se rendre compte à quel point l’on a abandonné au fil des décennies quasiment toute prétention intellectuelle. On ne se soucie plus de l’orthographe ; la syntaxe est souvent défectueuse et que dire de la pauvreté du vocabulaire sans même parler du navrant conformisme de la pensée ?  […]

   

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 10:39

 

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Hollande :

le président le plus nul de la Ve!

 

François Hollande n’est pas seulement impopulaire en France (30 % de nos compatriotes lui font confiance selon le dernier sondage TNS Sofres pour Le Figaro Magazine, soit un record après seulement dix mois aux affaires tandis qu’une enquête BVA pour Le Parisien indique que 51 % des sondés pensent que Nicolas Sarkozy aurait fait mieux que lui s’il avait été réélu, une véritable humiliation pour le chef de l’Etat !), il n’est pas davantage aimé en Russie où il était en visite officielle les 27 et 28 février. Ainsi que l’ont remarqué tous les observateurs, l’ambiance sous les ors du Kremlin était glaciale entre Poutine et Hollande lors de la rencontre entre les deux présidents qui ont à peine croisé le regard pendant leurs interventions de près d’une dizaine de minutes devant les journalistes. Il faut dire que le désaccord est total sur la Syrie et que le concubin de Valérie Trierweiler n’a pas obtenu le soutien qu’il était venu chercher sur ce point. Poutine ne veut en aucune manière attenter à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale de la Syrie et ne considère pas Assad comme l’homme à abattre contrairement à Paris. Avec humour le président russe a affirmé qu’il ne suffirait pas « d’une bouteille de vin » pour rapprocher les points de vue des deux diplomaties sur le dossier syrien, il y faudrait au moins « une bouteille de vodka ». Façon courtoise de dire que les deux positions sont inconciliables.

L’Elyséen a cru bon également de faire la leçon au président Poutine sur la question des droits de l’homme et des libertés en Russie en répondant aux questions de la presse. Ces considérations sont particulièrement malvenues alors que l’on peut être emprisonné en France pour délit d’opinion (loi Gayssot) et contre-productives lorsque l’on recherche des investissements russes. Le président français était en effet accompagné d’une quinzaine de dirigeants d’entreprises parmi lesquels ceux d’Airbus, Arianespace, Astrium, LVMH, Sanofi, SNCF, Thales et Total. En mal de croissance, comme il ne cesse de le rappeler lui-même, la France est désireuse de voir la Russie investir davantage. Mais ce n’est certes pas en s’érigeant en arbitre des élégances démocratiques que l’on peut encourager les investisseurs moscovites.

 

Et pourtant notre pays en aurait grand besoin tant la situation économique et financière est calamiteuse. La Commission européenne a douché les espoirs du gouvernement en tablant pour la France sur une hausse du PIB de seulement 0,1 % en 2013, sous l’objectif de 0,8 % envisagé par Paris. Le déficit devrait s’établir à 3,7 % et s’aggraver en 2014, contrairement aux promesses de Hollande. La zone euro devrait rester en récession cette année. Quant au chômage, il explose littéralement et rien ne semble pouvoir freiner sa progression dans les trimestres à venir. […]

 

jeromebourbon@yahoo .fr

   


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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 12:11

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Rome doublement en crise

 

Sale temps en Italie en ce moment ! Les élections législatives des 24 et 25 février risquent de rendre le pays ingouvernable, aucune majorité ne se dessinant. La coalition de gauche menée par Pier Luigi Bersani l’a emporté d’un cheveu (trois dixièmes de point) à la Chambre des députés, avec 29,55 % des voix contre 29,18 % à la coalition de droite de Silvio Berlusconi qui fait une nouvelle fois un retour inespéré dans le paysage politique italien mais la loi électorale permet à la gauche d’empocher 340 des 630 sièges à la chambre basse même avec ce faible écart.

  

En revanche, il n’existe aucune majorité au Sénat. Or chez nos voisins transalpins la chambre haute a beaucoup plus de pouvoir qu’en France. Si une coalition ne dispose pas d’une majorité au Sénat, elle ne peut gouverner le pays. Cette absence de majorité s’explique en grande partie par l’émergence du parti protestataire et populiste de l’humoriste Beppe Grillo, le Mouvement cinq étoiles, qui, à la surprise générale, est devenu la première formation du pays, quatre ans après sa formation, avec 25 % des suffrages. Très opposé à la cure d’austérité imposée par l’ex-Premier ministre centriste Mario Monti — qui a pris une claque méritée avec moins de 10 % des voix tandis que le traître Gianfranco Fini n’a pas été réélu au Parlement, ce dont on ne peut que se féliciter —, Beppe Grillo s’est prononcé pour la sortie de l’euro, pour la mise en place d’un salaire minimum de 1 000 euros par mois et pour une profonde réforme des institutions. S’il veut conserver son indépendance et son coefficient de sympathie auprès des électeurs, il n’a a priori aucun intérêt à s’allier à la droite ou à la gauche, de sorte que les observateurs craignent que l’Italie ne soit privée durablement de gouvernement et qu’un retour aux urnes soit rapidement inévitable.

  

Mais faut-il vraiment se lamenter de cette situation comme les marchés financiers qui ont accusé le coup et Bruxelles qui a fait part de ses inquiétudes ? Les gouvernements étant tellement nocifs, conduisant des réformes détestables (le mariage homosexuel est au programme de Bersani comme il l’était à celui de Hollande), mieux vaut finalement qu’il n’y en ait pas, ce qui n’empêche pas le pays de continuer à vivre. La Belgique a été longtemps privée de gouvernement, elle ne s’est pas portée plus mal, les affaires courantes étant expédiées. Il n’en reste pas moins que le désaveu du chef du gouvernement sortant, les résultats médiocres de la gauche, la remontée spectaculaire de l’inclassable Berlusconi qui n’a jamais caché sa sympathie pour Poutine et le Duce tout en étant franc-maçon et affairiste, le succès du mouvement populiste et eurosceptique de Grillo montrent à quel point les Italiens en ont assez de la rigueur et des sacrifices qui leur sont imposés au nom de l’Europe. Et ce qui est vrai au-delà des Alpes l’est également en-deçà comme en témoigne notamment l’impopularité actuelle du président de la République et du Premier ministre à un moment où le chômage fait un nouveau bond spectaculaire (60 000 demandeurs d’emplois supplémentaires en l’espace d’un mois seulement !)  […]

jeromebourbon@yahoo.fr

   

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:55

 

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 Après le mariage inverti, voici l’euthanasie active !

 

A peine l’Assemblée nationale avait-elle voté en première lecture le projet de loi dit du « mariage pour tous» que l’Ordre national des médecins publiait un texte sur la « fin de vie » ouvrant la voie le plus officiellement du monde à l’euthanasie active. Comme toujours lorsque l’on veut faire accepter l’inacceptable, on procède de manière ambiguë et sibylline. On commence par réaffirmer vertueusement un code de conduite conforme à la morale pour mieux inviter à le transgresser ensuite. « En préambule, l’Ordre tient à rappeler les principes éthiques qui ont toujours été ceux des médecins depuis l’origine : ne pas donner délibérément la mort mais s’interdire toute obstination déraisonnable. » Officiellement soucieux de répondre aux cas où la loi Leonetti (laquelle autorise l’arrêt des soins, fussent-ils ordinaires, comme l’alimentation) « peut n’offrir aucune solution pour certaines agonies prolongées ou pour des douleurs psychologiques et/ou physiques qui, malgré les moyens mis en œuvre, restent incontrôlables », l’Ordre national des médecins propose une “sédation” mise en œuvre à la demande expresse du patient et sous réserve d’un accord médical “collégial” : « Sur des requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d’une affection pour laquelle les soins palliatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés, une décision médicale légitime doit être prise devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu’elles soient identifiées comme telles, non par un seul praticien mais par une formation collégiale. » On ne voit pas en quoi le fait de demander l’avis de plusieurs médecins peut rendre moralement acceptable le fait de donner volontairement la mort à un patient. C’est pourtant ce que pense l’Ordre des médecins qui écrit : « L’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui, au mépris de toutes les considérations précédemment exposées, ne saurait être transgressé par un médecin agissant seul. » Autrement dit à deux ou à trois il devient licite de donner la mort ? De qui se moque-t-on ?

 

L’Ordre national des médecins avait eu une attitude plus honorable au moment du vote de la loi Veil. Il avait alors condamné la dépénalisation de l’avortement, ce qui à l’époque lui avait attiré les foudres du député RPR pro-IVG Bernard Pons qui, à la tribune du Palais-Bourbon, avait moqué cette « église sans fidèles ». Mais aujourd’hui toutes les résistances se diluent ou trahissent. Et il ne fait aucun doute qu’après le vote du mariage inverti le Parlement va s’empresser de légiférer sur l’euthanasie, la gauche qui détient la majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat y est massivement favorable ; la loi devrait donc être votée sans grande difficulté. La maçonnerie ne chôme pas et a même décidé de mettre les bouchées doubles. Nous vivons actuellement une accélération impressionnante de la décomposition, le triomphe insolent de toutes les transgressions, le viol délibéré des tabous les plus immémoriaux. De toute façon la légalisation de l’euthanasie faisait partie du programme présidentiel de François Hollande et la gauche, contrairement à la droite, tient toujours ses promesses : elle avait dépénalisé l’homosexualité en 1981, remboursé à 80% l’avortement en 1982, à 100% en 2012, créé un délit d’entrave à l’IVG en 1993, institué le Pacs en 1999. Elle légalise le prétendu mariage gay en 2013 et s’apprête à dépénaliser l’euthanasie. […]

 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 19:19

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Contre les nationalistes et les révisionnistes

tout est permis !

 

SI vous ne disposiez que de la télévision pour vous informer, vous ne sauriez pas que l’établissement privé, le Yacht Espace Saint-Germain, où devait se réunir le 16 février, au nord de Lyon, à Saint-Germain-au-Mont-d’Or, le XVe Forum de la nation a été la cible, dans la nuit de samedi à dimanche, d’un incendie criminel l’endommageant gravement et le rendant inapte à recevoir quelque manifestation ou réunion que ce soit pendant de nombreuses semaines. Cet acte criminel est survenu quelques jours seulement après que la LICRA eut officiellement demandé l’interdiction de ce rassemblement nationaliste où étaient invités entre autres personnalités sulfureuses les révisionnistes Jean Plantin et Vincent Reynouard et l’écrivain Hervé Ryssen. Il est difficile de ne pas faire le lien, même si la LICRA condamne officiellement l’incendie, tout en prenant soin d’ajouter : « Cela n’enlève rien à notre volonté d’interdire ce type de rassemblement de négationnistes et de révisionnistes », dixit Patrick Kahn, porte-parole de la Licra Rhône-Alpes.

   

Pour Yvan Benedetti, organisateur du Forum et président de l’Œuvre française, la responsabilité morale des organisations dites antiracistes est écrasante : « Il y a depuis quelque temps un véritable lynchage des nationalistes, notamment par la Licra et le collectif d’extrême-gauche Vigilance 69. Ce sont ceux qui ont allumé la mèche », accuse le dirigeant nationaliste qui a d’ailleurs déposé plainte. Dans un commentaire comme toujours très judicieux, le professeur Faurisson remarque que cet incendie criminel et le silence médiatique total qui l’a suivi « ne sont pas sans rappeler, à Lyon, un incendie criminel survenu dans la nuit du 11 au 12 juin 1999 et qui avait détruit 300 000 des 450 000 ouvrages de la bibliothèque commune aux universités Lyon-II et Lyon-III, réputée contenir des ouvrages révisionnistes et, en particulier, le mémoire d’études approfondies (DEA) rédigé par Jean Plantin sur “Les épidémies de typhus dans les camps de concentration nazis”. Le juge d’instruction Stéphane Noël ouvrait un mois plus tard (juillet 1999) une information contre X pour destruction volontaire par incendie. Les experts désignés avaient établi que la localisation du premier feu, le mode de propagation de l’incendie et, enfin, des traces d’une certaine espèce d’hydrocarbures avaient confirmé l’emploi d’un accélérant. Le ou les criminels savaient que les livres sont matière difficile à détruire par le feu et que, sans accélérant, leur projet était voué à l’échec. Or, le 5 décembre 2001, était rendue une ordonnance de non-lieu ! » Robert Faurisson note que les autorités de l’époque (Raymond Barre, Jack Lang, Claude Allègre et surtout Anne-Marie Comparini) étaient restées étonnamment silencieuses, ainsi d’ailleurs que l’ensemble des media audiovisuels, à l’annonce au bout d’un mois du caractère criminel de l’incendie. Un silence qui persiste encore en 2013. « Une thèse volumineuse pourrait être écrite sur “La violence physique dans le combat mené contre les révisionnistes, en France et à l’étranger” » conclut le courageux professeur qui considère que « la violence de ces maffieux souligne leur impuissance et marque l’inéluctable progression du révisionnisme historique ».

 

IL est quand même frappant que ce soient ceux-là mêmes qui accusent l’extrême droite en général et les fascistes en particulier de détester la culture, de vouloir brûler les livres qui ne leur plaisent pas, d’intimider et de violenter leurs adversaires politiques ou idéologiques qui utilisent des méthodes criminelles. Détruire 300 000 ouvrages d’une bibliothèque universitaire au motif que parmi ces livres en figure un seul de Jean Plantin convaincu de révisionnisme, cela dépasse l’entendement. C’est un véritable crime contre l’esprit. [...]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 12:18

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Le Vatican défend les “droits des gays”

 

Comme d’habitude quand il s’agit de questions dites sociétales le législateur avance masqué. Aujourd’hui François Hollande se dit opposé à la gestation pour autrui (GPA) mais hélas nous y viendrons. D’ailleurs, après moult tergiversations, le Premier ministre a confirmé que le Parlement débattrait avant la fin de l’année de la procréation médicalement assistée (PMA), évident premier pas vers la GPA. Il s’agit comme d’ordinaire d’utiliser un double discours voire de mentir  ouvertement pour mieux désarmer et diviser les résistances et ainsi faire aboutir un projet révolutionnant le droit de la famille et l’état civil puisque dans le projet gouvernemental il est prévu que les enfants auront désormais le nom des deux géniteurs.

  

Au moment où le Parlement français vote en faveur du mariage homosexuel, comme vient de le faire le Parlement britannique pourtant dominé par de prétendus conservateurs, le Vatican se prononce en faveur des «droits des gays ». Président du « Conseil pontifical pour la famille », l’archevêque Vincenzo Paglia a reconnu qu’il existe « toutes sortes d’unions familiales » et qu’ « il y a des droits individuels à garantir. Il faut chercher des solutions dans le droit privé et dans le domaine patrimonial. Je pense que la politique doit, sereinement, s’en occuper ». Le « ministre de la Famille » de Benoît XVI lance ouvertement un appel au monde politique en vue d’une solution légiférée :« Certains ne veulent rien changer. Moi, je pense qu’il faut trouver de nouvelles voies pour arriver à une solution », a souligné Mgr Paglia, avant de condamner la discrimination des homosexuels dans le monde : « Je veux réaffirmer la dignité de tous les fils de Dieu. Une dignité intouchable. Tous les hommes sont égaux parce qu’ils ont le signe de Dieu. Dans une vingtaine de pays, l’homosexualité est un délit. Je souhaite que nous nous battions contre ça. » Franco Grillini, chef historique des gays italiens se réjouit évidemment de cette déclaration : « c’est la première fois qu’un prélat reconnaît les droits des couples gays et que les homosexuels sont persécutés dans le monde ».

  

Selon les vaticanistes, ces déclarations de Mgr Paglia s’inscrivent dans le cadre d’une vaste réflexion de Benoît XVI sur tous les thèmes touchant la famille, y compris celui de l’eucharistie pour les divorcés remariés. « Le pape veut résoudre la question grâce à la possibilité de reconnaître l’annulation d’un mariage par manque de foi, a affirmé le président du “Conseil pontifical pour la famille”. Les procédures peuvent être abrégées. Le synode des évêques a longuement abordé ce thème. Il faut trouver une solution, rapidement. » Déjà, en septembre dernier, la « conférence des évêques de France », par sa commission « Famille et société », avait publié une note sur l’homosexualité disant ceci  : « La société, tout comme l’Eglise dans le domaine qui lui est propre, entend cette demande de la part des personnes homosexuelles et peut chercher une réponse. Tout en affirmant l’importance de l’altérité sexuelle et le fait que les partenaires homosexuels se différencient des couples hétérosexuels par l’impossibilité de procréer naturellement, nous pouvons estimer le désir d’un engagement à la fidélité d’une affection, d’un attachement sincère, du souci de l’autre et d’une solidarité qui dépasse la réduction de la relation homosexuelle à un simple engagement érotique. » Nous sommes là à des années lumières de ce que disent tant la Bible que le catéchisme sur l’homosexualité. Rappelons seulement que le Catéchisme de saint Pie X définit « le péché impur contre l’ordre de la nature » comme l’un des quatre « péchés qui crient vengeance devant Dieu » avec l’homicide volontaire, l’oppression des pauvres et le refus de salaire aux ouvriers.

 

Ces déclarations ahurissantes des prélats modernistes ne sont pas sans précédent. Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 Lumière du monde, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ». On le voit, il est totalement vain de compter sur les occupants du Vatican pour défendre sans concession la morale naturelle et s’opposer sincèrement et avec vigueur aux projets de loi mortifères qui se multiplient actuellement dans les pays occidentaux autrefois chrétiens. Beaucoup, même parmi les traditionalistes, croient souvent qu’au moins sur les questions de morale l’on peut se fier aux dirigeants de l’église conciliaire. C’est une mortelle illusion. Lorsque, en 1997, le docteur Dor avait demandé l’asile politique au Vatican car il avait été condamné à de la prison ferme pour s’être opposé à l’avortement en récitant le chapelet à proximité des avortoirs, la nonciature à Paris l’avait traité ignominieusement ainsi qu’il l’avait lui-même raconté. Et les prélats modernistes ont toujours été tout sourire avec des dirigeants politiques défendant le droit à l’avortement, leur distribuant même la communion à l’occasion. De même le cardinal Vingt-Trois qui a récemment rencontré François Hollande sur la question du mariage homosexuel était hilare à la sortie ! Rappelons également que l’épiscopat moderniste avait approuvé le mouvement de mai 1968 qui voulait en finir avec la morale bourgeoise, qu’il a approuvé la parité en 2000 et qu’il est à tout le moins resté d’une grande tiédeur au moment du vote des lois Neuwirth (1967) et Veil (1975).

 

On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. D’ailleurs, dans son encyclique Caritas in veritate publiée le 7 juillet 2009, Benoît XVI qui a reçu plusieurs fois les B’nai B’rith se prononçait explicitement en faveur d’un gouvernement mondial. « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (...) Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (...) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions » (paragraphe 57). Et le successeur de Jean Paul II d’insister dans le même document : « Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation. » Nous sommes trahis et abandonnés de tous les côtés. Mais aussi douloureuse et effrayante que soit la réalité, il faut avoir le courage de la regarder en face et d’en tirer toutes les conséquences car comme l’écrivait Bossuet « il n’est pire dérèglement de l’esprit que de voir la réalité non telle qu’elle est mais telle qu’on voudrait qu’elle soit ». A l’évidence un monde qui accepte que l’on massacre en masse des bébés dans le ventre de leur mère et qui s’apprête à donner le plus légalement du monde des enfants en pâture à des “couples” d’invertis ne mérite pas de durer.

 

jeromebourbon@yahoo.fr

  

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 18:40

 

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LE TRIOMPHE DE L'INVERSION

 

Décidément  dans tous les domaines nous vivons aujourd’hui le triomphe du mensonge, de l’imposture et de l’inversion. En témoigne l’accueil digne d’un chef d’Etat fait en France à la très peu recommandable Florence Cassez. Que l’on traite avec tant d’égards une femme fortement suspectée d’avoir été mêlée à des actes criminels et dont, comme Dreyfus, on affirme sans preuves la totale innocence, est d’une rare indécence. Un exemple parmi tant d’autres de désinformations : toute la journée du 23 janvier RTL a entretenu le suspens sur la possible libération de Florence Cassez alors qu’à sa descente d’avion elle a déclaré : « Je savais depuis dimanche que j’étais libre : il y a eu un grand remue-ménage dans la prison auquel je n’ai pas prêté attention car il y en a souvent mais des détenues se sont jetées à mon cou et m’ont dit : “ Tu es libérée” ! » On nous prend vraiment pour des imbéciles !

  

Plus odieuse encore que l’affaire Cassez qui contient beaucoup de zones d’ombres (voir page 4), est la volonté satanique du gouvernement d’imposer le “mariage” homosexuel et ses corollaires, la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée). Le ministère de la Justice vient ainsi d’envoyer aux magistrats une circulaire, applicable dès le mercredi 30 janvier, pour qu’ils ne s’opposent plus systématiquement à l’attribution de la nationalité française aux enfants nés d’une gestation pour autrui (d’une mère porteuse) à l’étranger. Auparavant, et parce que la gestation pour autrui est interdite en France, la loi française n’accordait pas ce droit, ce qui pouvait dissuader les couples, ou plutôt les paires homosexuelles, d’avoir recours à la GPA. La circulaire donne à ces enfants la nationalité française, mais ne reconnaît pas (pas encore du moins) la filiation. L’intention n’en reste pas moins évidente: il faut légaliser progressivement la location d’utérus.

  

Le moment pourrait sembler bien mal choisi pour ce premier pas vers la GPA. La location de ventres étant moins populaire que le “mariage” des invertis, et ce, bien que la GPA en soit une conséquence directe, Taubira pourrait ainsi renforcer l’opposition. Mais qu’a-t-elle à craindre de la droite, puisque la gauche est majoritaire à l’Assemblée ? Au contraire, en publiant cette circulaire, Taubira lance un message très clair aux paires homosexuelles. Elle les rassure sur sa volonté de faire voter la procréation médicalement assistée (PMA): puisque le principe des mères porteuses lui paraît tout à fait acceptable, l’ouverture de l’aide à la procréation pour les lesbiennes n’est pour elle qu’une formalité. Avant la GPA autorisée en France. Taubira s’assure ainsi du soutien de l’extrême gauche qui aurait voulu aller plus loin et voter la PMA en même temps que la loi sur la réforme du mariage.

  

Il ne faut pas être devin pour annoncer la suite. Le discours sera le même que pour l’IVG et la PMA. On criera à l’hypocrisie, en dénonçant une interdiction en France, aisément contournée en passant les frontières. Il était “hypocrite” hier d’avorter en Angleterre, “hypocrite” aujourd’hui de se faire inséminer en Belgique, “hypocrite” demain de louer des ventres aux Etats-Unis. Puis l’on se servira d’un argument massue : l’inégalité sociale. Il n’était pas de mots assez durs avant la loi Veil à l’encontre de ces familles bourgeoises qui envoyaient leur fille à l’étranger pour effacer une faute, alors que de pauvres hères devaient souffrir aux mains des faiseuses d’anges. Aujourd’hui ce sont les lesbiennes les mieux nanties qui peuvent s’offrir le bébé de leurs rêves en Belgique. Il faut faire le voyage, payer les soins, plusieurs fois si nécessaire. Demain on fustigera l’inégalité entre les homosexuels qui peuvent s’offrir une mère porteuse et ceux qui ne le peuvent pas. Taubira n’est-elle pas déjà présentée comme une nouvelle Simone Veil ?

  

 Les grands absents du débat sont évidemment ces enfants qui seront fabriqués pour le bon plaisir des invertis qui revendiquent déjà, sur leurs banderoles, le droit au divorce et à la garde alternée! Non content de priver les bambins de père ou de mère, on envisage sans ciller de les priver de foyer. En amont de cet ignoble "droit à l'enfant", on trouve l'adoption d'enfants étrangers. Il ne s'agissait pas d'adopter des orphelins pour leur offrir une vie meilleure, mais de donner à des couples stériles (ou à des célibataires, ce qui est un comble) l'enfant qui devait faire leur bonheur. Tout en favorisant le mélange des races. Car s'il est très généreux pour un couple d'adopter un orphelin français, une barrière est franchie avec l'adoption internationale (on l'a bien vu avec le scandale de l'arche de Zoé), qui doit combler le désir d'enfant, plus que sauver un enfant de la solitude et de la pauvreté. Dans le cas d'une adoption en France, en effet, les parents adoptifs viennent effectivement au secours de l'enfant, qui trouve une famille de substitution semblable à celle dans laquelle il aurait pu naître; l'adoption à l'étranger, elle, n'a été ouverte que pour répondre à une demande trop importante par rapport à l'offre. Dès ce moment, l'enfant est devenu une marchandise. 

  

La PMA a achevé de créer le "droit à l'enfant". Pour les couples hypoféconds elle était, sur le papier, une avancée merveilleuse, un remède à la stérilité. Mais sous prétexte d'offrir un remède, on ouvrait la porte à une PMA "de confort", c'est à dire pour des femmes nullement stériles, refusant simplement de s'encombrer d'un géniteur. Le droit à l'enfant, en débouchant sur la PMA, va ouvrir un débat sur la commercialisation du corps. Les dons d'organe, de sang, de sperme, ne sont pas rémunérés en France. Quid du prêt d'utérus, payant à l'étranger ? Quelle femme acceptera en France de vivre une grossesse sans compensation aucune? Il y a fort à parier que nous nous dirigeons vers une nouvelle hypocrisie, véritable celle-là: la rémunération au noir de mères porteuses, et donc, l'exploitation de la misère. Taubira a raison au moins sur un point: la réforme du mariage est bien un changement--dramatique-- de civilisation.

  

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 13:13

 

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"Mariage" des invertis : faut-il un référendum ?

 

Apres le succès de la manifestation du 13 janvier, beaucoup d’opposants à la légalisation du mariage homosexuel et au droit à l’adoption pour les invertis réclament ouvertement un référendum : « Laissez-nous voter » ou encore « Référendum officiel ». Notre confrère Minute a même fait sa une la semaine dernière sur une demande solennelle de référendum. Naturellement Hollande et toute la gauche avec lui n’en veulent pas. On veut bien consulter le peuple sur des questions des plus secondaires (la limitation ou la suppression du cumul des mandats demain, l’instauration du quinquennat hier) mais jamais sur des questions dites de société (immigration, peine de mort, changement de la définition du mariage). Le pouvoir prétend que la Constitution ne permet pas en l’état d’organiser une consultation référendaire sur la question du prétendu mariage homosexuel. C’est un mensonge éhonté. Jacques Chirac, lorsqu’il était à l’Elysée, a en effet étendu le référendum aux questions économiques et sociales. Comme l’a dit Henri Guaino, la question du mariage, de la famille, de la filiation, des enfants est évidemment un sujet social (même s’il n’est pas que cela). A la vérité, la gauche ne veut pas prendre le risque d’en appeler directement au peuple car elle n’est pas sûre de sa réponse. Les sondages ont beau affirmer qu’une majorité des Français serait aujourd’hui favorable au projet de loi Taubira, il n’est pas sûr que le oui l’emporterait au final dans les urnes, beaucoup de nos compatriotes s’inquiétant du sort des enfants une fois instituée cette abomination sans nom. Mais l’on sait que le pouvoir se moque complètement de ce que pensent les Français, surtout s’ils sont suspects d’être blancs, catholiques et hétérosexuels ! Le garde des Sceaux ayant lui-même parlé de « changement de civilisation » à propos de cette réforme qui détruit le droit de la famille, il serait en un sens légitime dans leur logique démocratique que l’on demande aux électeurs ce qu’ils en pensent. Mais évidemment l’on n’en fera rien. La gauche disposant d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat, il est plus confortable et plus sûr pour elle de passer par la voie parlementaire. Il ne fait en effet aucun doute que cette réforme scélérate qui sape les fondements de la civilisation sera votée dans les deux chambres d’autant qu’on estime qu’un quart des parlementaires UMP et centristes pourraient eux aussi adopter le texte, les uns par conviction, les autres pour ne pas apparaître comme ringards voire “homophobes”.

 

Cela dit, au risque de surprendre, nous ne sommes pas favorables à un référendum sur cette question. En effet, on ne met pas aux voix une institution aussi vénérable et aussi naturelle que le mariage. Aucune majorité, même massive, ne peut légitimement bouleverser la morale naturelle, nier le fait évident qu’un enfant naît nécessairement de l’union d’un homme et d’une femme. Pas plus qu’il n’est moralement acceptable de faire arbitrer par la représentation nationale ou directement par le peuple des débats sur l’avortement, l’euthanasie, la contraception ou toute autre question liée à la loi naturelle. Dans une société civilisée et digne de ce nom, il ne devrait même pas y avoir de débat sur ces sujets. Que l’on remette en question la structure de la famille traditionnelle est en soi inacceptable. D’autant qu’en légalisant le mariage homosexuel, on ouvre la voie au démantèlement total de la cellule familiale déjà malmenée depuis des décennies. Dans la logique actuelle, on ne voit pas au nom de quoi on ne légaliserait pas demain le mariage polygame pour les mahométans, l’inceste, la pédomanie et la possibilité du mariage à trois ou à quatre. Un an après le premier mariage civil entre deux homosexuels, le Brésil a ainsi célébré la première union entre trois  personnes. […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

   

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 12:18

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"Mariage gay” :

Hollande s’obstine

 

Nul ne peut nier que la manifestation contre la légalisation de l’accouplement sodomite fut un grand succès quant au nombre de participants : 340 000 selon la préfecture de police, entre 800 000 et un million selon les organisateurs. La destruction des fondements de la civilisation, de la vie, de la société suscite un trouble et une opposition dans les tréfonds du pays. Si notre pays n’était pas aussi décadent, ce n’est toutefois pas un million mais dix ou vingt millions de personnes qui auraient dû défiler dans les rues car il s’agit rien moins que de supprimer les notions et les termes de père et de mère dans le code civil, dans les livrets de famille et de les remplacer par « parent 1 », « parent 2 » voire « représentant légal 1 », « représentant légal 2 ». Parler, comme le font avec complaisance, les media de deux papas ou de deux mamans est une totale imposture, une négation de la réalité car des homosexuels, hommes ou femmes, ne feront jamais des enfants. Il faut impérativement faire appel à une personne de sexe opposé. Nous avons donc à faire à des forces, des lobbies, des groupes qui nient le réel, qui refusent l’ordre naturel. Ce sont eux les négationnistes ! Ce sont eux qui s’en prennent de plein fouet à la filiation, à la parenté, à la paternité et à la maternité.

   

Un conseiller de l’Elysée a évoqué avec mépris des manifestants massivement blancs et catholiques, bref tout ce que déteste la gauche maçonnique au pouvoir. Le fait est que la foule qui a défilé dans les rues de la capitale dimanche fait partie de cette majorité invisible, que l’on ne voit et que l’on n’entend pas dans les media audiovisuels. Lorsqu’elle se manifeste (c’est rare, environ une fois tous les trente ans, en 1984 pour l’école libre, en 2013 pour la défense de la famille traditionnelle), elle ne détruit pas tout sur son passage, elle ne se livre à aucun vol, aucune déprédation. Quel groupe gauchiste ou allogène peut-il en dire autant ? Las, le Système n’a pas son pareil pour récupérer et neutraliser les mouvements d’opposition populaire, c’est pourquoi les media ont mis en avant un leurre, la dénommée Frigide Barjot (un nom et un prénom qui sont tout un programme puisqu’ils correspondent chacun à une maladie, à un trouble du comportement) qui s’entoure d’homosexuels et qui était allée fêter en boîte de nuit le pseudo-mariage de Jean-Luc Roméro, fondateur de Gay-Lib, branche homosexualiste de l’UMP créée sous la présidence d’Alain Juppé, et qui se définit lui-même comme séropositif, toxicomane et favorable à l’euthanasie active, au mariage et à l’adoption pour les invertis. Voilà la femme que les media portent au pinacle ! On peut regretter pareillement que les organisateurs de la « Manif pour tous » aient voulu donner un air de Gay Pride à leur protestation avec des chars, de la musique techno et du rap. Pourquoi les gens se croient-ils toujours obligés de se trémousser et de faire la fête surtout lorsqu’il s’agit de lutter contre un projet mortifère et criminel ? On voit par ailleurs comment l’UMP de Jean-François Copé essaie de récupérer le mouvement alors même que ce dernier n’a jamais été en pointe dans ces questions, que Libération avait même écrit qu’il avait été un de ceux pendant la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012 à conseiller au président sortant de se prononcer en faveur du mariage gay. D’ailleurs, la presse qui soutient la (fausse) droite parlementaire, Le Figaro, Le Figaro-Magazine, Valeurs actuelles, a fortement soutenu et encadré la manifestation. C’est pourquoi, pour notre part, nous avions incité les lecteurs qui souhaitaient manifester à se joindre aux cortèges de Civitas et de la droite radicale (Jeunesses nationalistes, Renouveau français…) Au moins eux ne défilaient pas derrière Frigide Barjot et n’utilisaient pas le langage de l’ennemi en parlant notamment d’“homophobie”.

    

Comme nous le dénoncions dans notre précédent numéro, le nouveau Front national a été lamentable de bout en bout sur cette question pourtant vitale. Marine Le Pen s’en désintéresse totalement. Pour elle ne comptent que les questions […]

 

jeromebourbon@yahoo.fr

 

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